Cette série spéciale sera proposée en mode 4 roues motrices en Europe et en Asie et en version 550-2 (propulsion) pour le marché américain. Si la teinte du toit sera toujours noire (Noctis Black), la carrosserie pourra elle recevoir 5 teintes différentes (Jaune Midas, Orange Borealis, Gris Telesto, Blanc Monocerus, Bleu Caelum), les jantes sont des Skorpius à 15 branches couleur titane. Entrées d’air et spoiler avant sont recouverts d’un noir brillant. Pas d’autres particularité… juste une nouvelle série spéciale… Attention, à ne pas confondre avec la Série « Miami Edition », une bicolore également mais non officielle, car une version proposée par ItalCarDesign !

Cette 1ere version Super Légère se distingue d’une « banale » Gallardo par une série d’éléments en carbone, dont l’imposant aileron fixe (en option) implanté derrière la vitre en plexiglas recouvrant le moteur. L’utilisation du carbone, ne se limite pas aux éléments visibles (rétroviseurs, panneaux de porte, aileron) mais se retrouve au niveau du diffuseur arrière et du fond quasiment plat de la voiture. Dans l’habitacle aussi, le carbone est roi. On le retrouve, en fonction des options, sur la console centrale ou au niveau des sièges baquets monocoque recouverts d’alcantara. La chasse au poids va même plus loin puisque, outre l’absence de combiné multimédia (tout de même disponible sur demande), les poignées de porte ont cédé leur place à de simples petites lanières en cuir. La Superleggera est à Lamborghini ce que la GT3 est à Porsche.

Dans la famille des monstres sacrés délirants, je demande le cabriolet ! Prévue pour scalper ses occupants, cette Lamborghini devrait procurer des sensations assez inhabituelles : celle d’avoir un volcan en constante irruption derrière et au-dessus de la tête. Le V12 de l’ancienne Murciélago n’était déjà pas particulièrement chétif avec ses 580 chevaux, mais les ingénieurs transalpins en ont décidé autrement. La Lamborghini roadster suit maintenant la même évolution que le coupé, dont la principale reste le développement du moteur. Présenté à Los Angeles, la LP 640 roadster se reconnaît grâce à son avant plus menaçant, sa monumentale canule d’échappement arrière, ses entrées d’air latérales différentes de chaque côté et ainsi qu’à différentes petites touches stylistiques.

Si les premiers modèles sortis des usines de Sant’Agata Bolognese n’ont pas marqué les esprits autant que les bolides rouges de Maranello, c’est principalement en raison de leur faible diffusion et de leur absence d’engagement sportif. Pourtant, au salon de Turin 1963, la présence d’un tout nouveau constructeur dans le petit monde des voitures de sport ne passe pas inapercue. Le protoype exposé par Lamborghini, jusqu’alors plutôt connu pour ses tracteurs et ses chauffages, bouscule les références établies. Né sous le signe astral du taureau, Ferrucio est un fonceur et un besogneur. Lorsqu’il a une idée en tête, rien ne peut le faire reculer. Précisément, son idée est de concurrencer Ferrari. Notons que Zagato modifiera deux 350 GT en 350 GTZ, une carrosserie qui lui est propre mais une réalisation Zagato et non Lamborghini.

Rapidement, les pneumatiques avouent leurs limites et se montrent sous-dimensionnés pour la puissance du V12. Sur la LP 400 S, les pneumatiques Pirelli P7 à taille basse vont améliorer grandement la tenue de route de la Countach. Leur adoption a entraîné de nombreuses retouches de la géométrie des trains, tandis que les disques de freins ont été sensiblement agrandis. Ils ont aussi conduit à ajouté des élargisseurs d’ailes vraiment grossiers imaginés par Walter Wolf. Malgré son âge avancé, la Countach demeure l’une des voitures les plus performantes du monde. Son faible poids combiné à son puissant V12 en position centrale lui confère des performances de premier ordre et un comportement routier diablement efficace. Agile, équilibrée et presque facile à contrôler dans tous les enchaînements à vitesse moyenne, la Lamborghini Countach est l’une des rares supercars qui soit aussi utilisable sur la route. Notons qu’afin de répondre aux normes anti-pollution américaines (principal client de la marque), la puissance se voit réduite sur cette 2nde évolution.

La seconde série de la VT Coupé et VT Roadster est surtout une mise à jour esthétique. Le modèle adopte les phares classiques de la Super Veloce et les jantes de 18″ sur les quatre roues. L’aménagement intérieur a été revu entièrement. La partie mécanique voit l’apparition de l’ABS, le moteur V12 de 5,7 litres développe maintenant 530 cv et dispose de la technologie à soupapes avec variateur de phase – VVT – (comme sur les Alfa Romeo depuis la 75) pour améliorer le rendement quel que soit le régime, avec une réduction sensible de la consommation et des rejets polluants. L’accélération se trouve encore améliorée avec un temps de 0–100 km/h qui passe sous la barre des 4 secondes. Lamborghini suspendra la fabrication de cette version « VT » après seulement un an de production.

Lamborghini a repris du service en compétition en organisant un championnat amateur mono marque, le Blancpain Super Trofeo, dans lequel s’affrontent des Gallardo légèrement préparés pour le circuit. Ces versions Super Trofeo reprennent le V10 poussé à 570 chevaux et la transmission est d’origine. Le poids avoisine les 1.300 kg et la voiture embarque un aileron bien caractéristique. Lamborghini commercialisait jusqu’ici le pack de transformation aux concurrents de cette course mais il propose maintenant directement à l’achat une formule similaire de la voiture avec cette version Blancpain Edition. Techniquement, il s’agit à peu de choses près d’une Superleggera avec quelques chevaux supplémentaires. Dans cette configuration, cette Blancpain Edition pourra peut-être contenter les quelques puristes qui trouvaient la Superleggera trop proche de la version classique. Pas certain, Lamborghini précise que la voiture ne sacrifie pas le confort du conducteur et du passager.

Au côté de Gallardo LP560-4 relifté fin 2012, les autres versions demeurent. Il en est ainsi des LP 570-4 Superleggera et de son pendant découvert, la LP 570-4 Spyder Performante. Toutes deux sont désormais regroupées sous l’appellation LP 570-4 Edizione Tecnica. Là non plus, rien ne change d’un point de vue technique. Le V10 est dans ce cas porté à 570 ch ce qui, combiné à un allégement de l’auto, autorise un 0 à 100 km/h en 3,4 secondes. L’Edizione Tecnica n’adopte pas le nouveau bouclier. Elle se contente de nouvelles livrées, à l’image du noir et orange de l’exemplaire qui apparaît sur les photos officielles. A côté, les versions propulsion LP 550-2 demeurent au catalogue sans aucune modification.

Parfois aussi appelé « Barchetta », le Roadster se veut à l’image du coupé, exclusif, agressif et extrême. Le design extérieur est caractérisé par une musculature très développée et des lignes acérées comme celles d’un avion furtif, perpétuant ainsi des valeurs propres à Lamborghini. Le pare-brise et les vitres latérales présentent une ligne de toit très basse et droite, permettant un déploiement aisé de la capote qui s’intègre alors parfaitement avec la ligne du roadster. Pour ne pas briser cette beauté sculpturale, les éléments aérodynamiques ne se découvrent qu’en cas de nécessité, soit pour refroidir le bouillant V12, soit pour ajouter de l’appui à grande vitesse. Le capot moteur est également inédit et vu de dessus, sa forme fait penser à une aile d’avion. On note également la présence de nouvelles jantes au design vraiment sublime. De même, la double sortie d’échappement centrale est inédite avec une section plus grande que sur le coupé, laissant rugir plus audiblement encore la furie du mythique 12 cylindres.

En association avec Touring, Lamborghini présente cette 350 GTS ou 350 GT Spyder. Seules de légères modifications sont apportées au Coupé, évidemment le toît est retiré, les vitres retravaillées. Le tableau de bord et la console centrales sont également retravaillés. Ces modèles étaient équipés d’un hard top d’origine. 2 furent construites par l’usine en 1965, un coupé fut modifié par l’usine en 1982 pour un client français. 3 raretés donc dont la valeur est difficilement chiffrable…