La Ghibli II est prête à sortir. Afin de liquider les stocks et de continuer à faire l’actualité, Maserati décide de greffer le V6 24 soupapes destiné à l’exportation dans sa Biturbo. Extérieurement, la 222 4v n’est ni plus ni moins qu’une Maserati Racing rebadgée. Les différences se limitent au nombre de coloris disponibles puisque avec la Racing, on n’avait le choix qu’entre le rouge et le noir. La 222 4v a elle reçu le panel complet de couleurs. Les plus observateurs remarqueront peut-être qu’il en existe quelques noires dont les feux arrière sont fumés comme sur les Racing et Shamal. Malheureusement, personne n’est en mesure de confirmer si toutes les 222 4v noires avaient cette particularité ou si ce sont des modifications personnelles.

Elle a partagé le moteur avec la Bora ainsi que ses éléments de style, mais la grande différence est sous le capot: la Merak était propulsée par un V6 de 3 litres dont ses origines remontent à la Citroën SM-Maserati. Maserati dont l’excellente réputation en tant que fabricant avait excité l’intérêt de Citroën, qui avait commandé la conception du type C.114 2,7 litres V6 en 1967 et qui l’année suivante, a pris le contrôle de l’entreprise. Le moteur était remarquable par sa compacité, ce qui permettait d’avoir une boîte de vitesses à cinq rapports. Il se prête parfaitement à être monté au milieu de la Merak, fournissant une alternative plus accessible à la Bora. Étant de 250 kg plus léger que la Bora, la Merak pouvait atteindre une vitesse de pointe de 240 km/h. Son nom ne fait pas référence à un vent, comme c’était la coutume à cette époque, mais plutôt à une étoile de la constellation de la Grande Ourse. Le style a été dérivée à partir de la forme générale et les proportions de la Bora, mais la forme fastback a été coupée verticalement juste derrière les sièges et ‘au-dessus du couvercle de coffre arrière permettant d’avoir une silhouette continue. Cette astuce visuelle novatrice a été une fois de plus le travail de Giorgetto Giugiaro.

La Sébring série II ne se fait guère attendre, le moteur de 3,7 litres utilisé la première fois avec le Mistral, est maintenant disponible dans la Sebring, aux côtés de la version 4 litres. Puissance en hausse de 235 à 245 ch. Stylistiquement, les modifications comprenaient une extrémité avant redessinée avec un logement de plaque chromé des phares doubles, un nouveau capot et les fentes latérales étaient maintenant mais situées plus haut sur les ailes avant. Les roues à rayons étaient encore disponibles sur demande. 245 Sebring deuxième série ont été assemblés.

Cette Quattroporte signée Zegna pourrait être destinée à être produite en… série, de l’aveu même de son constructeur. Ce flou artistique n’enlève rien à ce qui distingue cette Quattroporte, unique par le choix de coloris exclusifs, par ses jantes polies et par son habitacle habillé de tissus fabriqués par la célèbre maison de couture italienne. Sièges, panneaux de porte et pavillon sont réalisées en cuir souple véritable, associé à un tissu à l’aspect doux et brillant. Si l’on en croit le communiqué, le défi le plus intéressant de ce projet consistait à créer un tissu signé « Zegna » adapté à des applications automobiles, qui devait allier motif classique masculin à chevrons et armure traditionnelle. Il devait également avoir la douceur au toucher et le prestige qui ont fait la renommée des tissus Zegna. Cachée derrière le pare-soleil, une étiquette en véritable tissu se veut la réplique parfaite de celles qui sont cousues dans la doublure des costumes Zegna. Elle constitue pour le client un rappel supplémentaire discret bien que reconnaissable du niveau d’attention accordé au design et à la finition de chaque aspect de cette voiture.

La Maserati GranCabrio Fendi a pris forme au siège historique de Maserati à Modène. Cette version possède des matériaux et des coloris exclusifs à l’image de la teinte à trois couches de la carrosserie, baptisée Grigio Fiamma Fendi. Il s’agit d’un gris foncé spécial doté d’une finition dorée iridescente à la surface. Selon Maserati, la GranCabrio Fendi « incarne l’alliance entre l’art du « Fatto a Mano », la technologie et la perfection de son moteur 4,7 litres V8 produisant ce rugissement unique, qui résonne comme une véritable symphonie aux oreilles des connaisseurs ». Le logo spécialement créé par Silvia Venturini Fendi scelle cette collaboration. Il s’agit d’une plaque d’argent ovale portant la gravure du trident Maserati, le logo Fendi et le numéro de série à cinq chiffres, le 5 étant le chiffre emblématique de Fendi, disposée côté passager sur le tableau de bord et sur le côté de la capote noire.

La Racing a été révélé à la presse en Décembre 1990 et a été introduit sur le marché déjà en Mars de l’année suivante. Il s’agissait essentiellement d’une variante de la 2.24v. avec une puissance élevée, et a été conçu comme un modèle intermédiaire sous le Shamal plus agressif. Les ingénieurs du Trident avait cherché à obtenir un couple élevé déjà de bas régime (37,3 mkg à 3500 rpm), et couplé le moteur à une nouvelle boîte de vitesses Getrag. Les suspensions ont été également modifiées avec l’adoption du système de commande électronique active à 4 positions de réglage d’amortissement. Malgré le surnom Racing, Maserati a choisi de conserver un intérieur très raffiné plutôt que spartiate. Le mélange habituel de bois et de cuir est conservé ainsi que le régulation du climatiseur. En seulement deux ans d’existence, 230 voitures ont été assemblées et sont maintenant parmi les plus recherchés après les modèles de la gamme Biturbo.

Lancée en décembre 1986, cette Quattroporte III ‘Royale’ est la version haut de gamme ultime de ce behemoth de l’ère De Tomaso de Maserati. C’est également la dernière Maserati a avoir connu le V8 classique, issu de la 5000 GT. Pour cette version grand-luxe, Maserati a revu la puissance du moteur à 300 ch, ce qui permettait à la Royale d’atteindre 230 km/h malgré ses 2 tonnes. De l’extérieur, peu de changement par rapport à la Quattroporte III. On peut citer entre autre, des arrêtes légèrement arrondie pour adoucir la ligne, une nouvelle ligne d’échappement, des gentes spécifiques, de nouvelles couleurs et une logo Royale apposé sur la malle arrière. L’intérieur déjà flamboyant (qui a d’ailleurs inspiré la génération des Biturbo) voyait sa finition également monter en gamme, avec des coloris différents, comme l’ivoire, le noir ou le crème. Les portes arrières voient aussi l’apparition de tablettes repliables. La tableau de bord a lui aussi été légèrement modifié, incluant notamment la fameuse montre Maserati. Enfin, parmi les modifications les plus notables, l’adoption d’un toit ouvrant électrique et d’un différentiel Sensitrok.

Durant les années 1960, Maserati envisage de concurrencer le constructeur britannique d’automobile de prestige Aston Martin. La 3500 GT, malgré son indéniable succès commercial, n’a pas réussi à devancer les Aston Martin DB et notamment la DB4. En 1961, Vignale présente une spendide variation du coupé 3500 GT, le coupé 2 +2 entre en production l’année suivante aux côtés de l’ordinaire 3500 GT avec un certain nombre de petites modifications esthétiques. Le châssis a été similaire à celui de la 3500 GT spyder, ( 2,5 mètres de long). L’injection directe d’essence Lucas a été monté en standard. Plus sportive que la 3500 GT, la Sebring a été conçu comme une occasionnelle 2-plus-2-places avec une banquette simple, à l’arrière. Le moteur avait une puissance de 235 chevaux, générant des vitesses de plus de 235 km/h. Les freins à disques étaient livrés en standard tandis que la boîte de vitesses automatique était en option.

Dire que cette sixième Quattroporte rentre dans le rang serait injuste. À l’œil, le sens de la mise en scène de sa devancière est presque intact. Les attributs Maserati sont là, de la calandre ovale au trident qui orne le montant C, en passant par les ouies latérales. Quant à la nervure ondulante qui signe son flanc, elle affine cette ligne devenue monumentale… Avec 5,26 mètres de long, l’Italienne est désormais plus imposante que les versions longues des Mercedes Classe S et autres BMW Série 7 ! La poupe adopte un traitement plus classique. De ¾ arrière, l’identité Maserati est moins évidente… Derrière cette façade, tout est neuf. La présentation a bel et bien grimpé d’un cran. Fini, le bloc monolithique faisant office de console centrale sur la précédente génération. Le dessin du mobilier est devenu plus fin mais… reste aussi clinquant. Notre version GTS, sommet de la gamme (la famille Quattroporte débute avec un V6 de 410 ch), reçoit un tout nouveau moteur downsizé. Lui aussi a été élevé (en partie) chez Ferrari, comme son aïeul. De bon augure, malgré la présence de deux turbos… Le virage de la montée en gamme s’accompagne de 90 ch supplémentaires, soit 530 ch extraits du nouveau « petit » 3,8 litres.

Après la GranSport, après la GranTurismo, il y eut la GranCabrio. Ce premier vrai cabriolet quatre places de l’histoire de Maserati prend la place du Spyder , disparu des chaînes d’assemblage depuis plusieurs années. Difficile de se faire à l’idée qu’aucun Spyder ne soit plus produit tant ces modèles, à la diffusion certes modeste, étaient emblématiques. Il va falloir s’y faire, désormais intégré à Ferrari, c’est en politique globale que les dirigeants raisonnent. N’ayant pas de grand cabriolet dans le groupe Fiat, c’est donc à Maserati qu’il a été confié cette mission. La version 2012 gagne 10 ch pour atteindre 450 ch.