MASERATI

En 1996, il est décidé de créer une série spéciale (limitée à 60 exemplaires) de la Ghibli pour célébrer le record du monde de vitesse en kilomètre lancé sur l’eau du lac Lugano. Le canot du pilote Bruno Abbate équipé d’un moteur Maserati, semblable à celui de la Ghibli Open Cup atteint 216,7 km/h. De série, la Primatist est équipée d’une colonne de direction déformable et une structure monocoque renforcée. Les portières reçoivent des renforts latéraux pour la sécurité des passagers. Outre sa couleur spéciale « ultramarine », cette série spéciale possède un logo représentant un bateau sur les côtés de la voiture, tandis que tout l’intérieur est couvert de cuir et d’alcantara bleu.

A la suite du Championnat Open Ghibli Cup, Masérati a proposé une version route de la voiture engagée en compétition. Par rapport au modèle de série, cette version bénéficie d’un meilleur freinage et d’un châssis rafermi. Extérieurement elle se distingue par des jantes speedline et une plaque sur les portières. La version 2.8 sera également proposée en version Cup avec les mêmes caractéristiques.

Introduit en 1996, ce modèle venait compléter les deux V6 de 2000 et 2800 cm3. Avec ses 335 ch, le V8 assurait des performances surprenantes sur une voiture de 1560 kg. Très souple et silencieux, permettant une conduite en toute tranquillité, ce moteur 3,2 litres offrait une distribution constante et homogène de puissance qui donnait des sensations de voiture sportive de classe, avec un « vrombissement » provoquant un grand impact émotionnel. Avec les nombreuses améliorations (environ 400) apportées à la version Evo, cette voiture devenait une réelle alternative aux vedettes sportives allemandes et anglaises : l’habitacle devenait encore plus confortable, avec une nouvelle installation stéréo, une meilleure ergonomie (accoudoirs, compartiments porte-objets, commandes…), tableau de bord plus lisible, etc. Depuis son apparition en 1996, le V8 3.2 était le choix de prédilection des clients de la Quattroporte : déjà pendant la période – 1996-98 – de production de la première version, 415 exemplaires 3.2 étaient vendus. De 1998 à 2001, la Quattroporte 3.2 V8 était celle qui obtint le plus grand succès, avec 340 livraisons contre 200 pour la Quattroporte de 2000 cm3 et 190 pour celle de 2800 cm3.

Signé par le bureau de design de Giugiaro, le style de la Maserati 3200 GT est en tout point somptueux. Affichant sa sportivité sans jamais tomber dans l’ostentatoire, cette 2+2 ne passe pas inaperçue. Les quatre sorties d’échappement trahissent la mécanique noble disponible et le caractère de la voiture. Les entrées d’air sur le capot du plus bel effet et les feux arrière à LED en boomerang rendent ce modèle immédiatement identifiable. Malheureusement ces feux ne furent pas homologués aux Etats-Unis, obligeant Maserati à sortir plus tôt que prévu le coupé GT (ou 4200 GT ) à l’arrière plus consensuel.

La caractéristique principale de cette offre était l’adoption d’un amortissement électronique intelligent : chaque amortisseur à gaz s’ajustait automatiquement en fonction de l’accélération verticale et de l’accélération latérale. Les données étaient traitées par des capteurs pour permettre ensuite à la suspension de s’adapter de façon automatique selon 14 réglages différents. Le conducteur pouvait tranquillement se passer du contrôle de traction. Le modèle « Assetto Corsa » affichait aussi une plus grande barre antiroulis avant, des suspensions plus raides, une garde au sol plus basse de 15 mm, des pneus à gomme tendre Pirelli P-Zero Corsa, des plaquettes de frein de course, une aération spéciale, une nouvelle direction assistée à réponse rapide, des pédales ergonomiques de sport, un intérieur en cuir perforé Connolly, des jantes en alliage à 15 rayons couleur gris foncé, et une inscription « Assetto Corsa » sur les seuils de porte et sur les étriers de frein rouges.

Tiré de l’anonymat à la fin des années 90, Maserati – dont l’histoire mythique a si souvent croisé celle de Ferrari – se remet à innover. Pour preuve, le récent Maserati Spyder dérivé du coupé de 98 qui hérite non seulement d’un V8 atmosphérique inédit mais aussi d’une suspension à réglage électronique si efficace qu’elle devrait rapidement équiper certaines Ferrari. Ajoutons encore une commande séquentielle de boite auto (par palettes + et – derrière le volant) pour la version « Cambiocorsa » un « plus » évident par rapport à la version à boite mécanique à 6 rapports traditionnelle (Prix Neuf Cambiocorsa : 99 000 €)

N’en déplaise aux amoureux de la 3200 GT et de ses feux AR en forme de boomerang, la nouvelle version Coupé représente une belle évolution chez Maserati. Certes, le style se banalise un peu à l’arrière mais en contrepartie, mécanique et finition enregistrent de grands progrès. Le moteur 3.2 l bi-turbo de 370 ch est remplacé par un nouveau V8 d’origine Ferrari. Fort de 390 ch, ce bloc atmosphérique fait montre d’un caractère bien trempé et offre un fonctionnement plus rageur que son prédécesseur, à défaut d’offrir de meilleures performances. Mais peu importe les chronos, ce moteur est un bonheur. Autre nouveauté, cette Maserati reprend la transmission F1 de Ferrari, rebaptisée Cambiocorsa, qui permet les changements de vitesse au volant. Un régal !

La GranSport a été présentée au Salon de l’Automobile de Genève, où elle remporta un vif succès. Sa conception s’est articulée autour d’une nouvelle version du V8 du coupé, réglé pour développer 400 ch. La puissance maximale du moteur avait été augmentée par des mises au point particulières qui visaient à réduire le frottement interne, par des améliorations au niveau des collecteurs d’admission et des sièges de soupape, ainsi que par des soupapes pneumatiques à pilotage électronique. Un nouvel échappement sport (immédiatement reconnaissable par son double tuyau chromé) avait été imaginé pour donner au moteur un ronflement profond et intense.

Ce n’est pas tous les jours que l’on fête son 90e anniversaire. Maserati ne pouvait manquer cette occasion, tant son histoire a été l’ objet de multiples soubresauts qui faillirent lui coûter plusieurs fois la vie. Basé sur une Maserati Spyder Cambiocorsa  » standard « , la version 90th Anniversary possède bien évidemment une présentation spécifique. Toute parée de sa livrée bleue Anniversary, qui contraste judicieusement avec les blocsoptiques , les jantes et quelques détails tous en gris , la Maserati Spyder 90th Anniversary reçoit sur ses ailes avant l’ écusson Maserati. Mais la grandedifférence avec la Maserati Spyder c’est le double bossage entièrement en carbonkevlarqui est sur le couvrecapote. Magnifique ! Cela donne un petitair racé indéniable qui est rehaussé par les touches de chromes ça et là ( grilles , mallearrière…). Le trident est apposé fièrement à divers endroits de la carrosserie, et également au centre des très bellesjantes aluminium polies de 19 pouces.

Suite au projet initié en 2001 pour la conception et la fabrication de la Maserati MC12, les ingénieurs Maserati sont allés puiser dans le catalogue du groupe Ferrari-Maserati. Et ils ont sélectionné le meilleur . Dès lors, la Ferrari Enzo se révélait être une très bonne base de départ. Mais n’allez pas croire pour autant que Maserati s’est contenter d’habiller un châssis d’Enzo. C’est bien plus complexe que cela. Puisque la Maserati MC12 devait avant tout être conçue pour la compétition, l’aérodynamique a été un des facteurs clés de sa conception et son design. Pour offrir une tenue de route optimale, la carrosserie doit générer le maximum d’appui. La Maserati MC12 en privilégiant l’appui aérodynamique a donc du augmenter ses dimensions par rapport à la Ferrari Enzo. En reprenant le moteur V12 de la Ferrari Enzo, Maserati ne pouvait difficilement faire mieux pour motoriser sa MC12. Mais pour conserver une sorte de hiérarchie dans le groupe, la Maserati MC12 version route est légèrement moins puissante que la Ferrari Enzo avec 630 ch au lieu de 660 ch.