FERRARI

Après l’effarante F430 Scuderia, Ferrari profite de son 16ème titre constructeur en Formule 1 pour décliner le concept sur la Spider. La formule magique qui consiste à gonfler le moteur et à réduire le poids est donc reconduite pour cette édition limitée à 499 exemplaires . Combiner le plaisir des vocalises du V8 cheveux au vent tout en revendiquant des performances de supercar, il est difficile d’imaginer mieux. Polyvalente et assez facile à prendre en main par rapport aux anciennes gloires de la marque, elle permet à quiconque de mettre un pied dans le prestige Ferrari sans mettre l’autre dans la tombe. Une authentique voiture de rêve…

N’importe quelle nouvelle voiture de sport, aussi performante et désirable soit-elle, ne peut rivaliser en côte d’amour avec une nouvelle Ferrari. La firme au cheval cabré crée toujours l’événement quand elle lève le voile sur sa dernière création, et d’autant plus quand celle-ci prend la relève d’une voiture aussi aboutie que la F430. La 458 Italia arbore une robe plus agressive qui transpire la compétition par la moindre de ses courbures. Regard menaçant, large bouche prête à dévorer la piste, profil taillé par le vent et poupe inspirée de la Enzo, tous les ingrédients sont réunis pour en faire une icône. La triple sortie d’échappement façon F40 apporte la touche finale à ce chef-d’oeuvre. À l’intérieur, la qualité perçue semble avoir encore progressé, la planche de bord est davantage tournée vers le pilote qui a accès à la totalité des commandes depuis le volant. Sièges baquets en carbone, palettes au volant taillées dans le même matériau, instrumentation mélangeant analogique et numérique, l’ambiance course est garantie.

Quand Ferrari dévoile son modèle de route le plus puissant jamais produit, la Terre s’arrête de tourner. Si, en plus, le bolide reçoit les trois lettres magiques GTO, on frise l’hystérie collective. Son nouveau moteur est dérivé du V12 de la 599XX, tout comme ses lignes d’échappement qui respirent la sportivité. La cerise sur le vilebrequin est sa boîte F1 largement optimisée. Reste la question fondamentale : est-ce une vraie GTO ? Gran Turismo Omologata. Trois mots italiens à la signification universelle. Au premier coup d’œil, la 599 GTO est d’abord reconnaissable de la GTB grâce à ses nouvelles jantes de 20 pouces à écrou central en titane, à l’avant et à l’arrière. A elles seules, elles revendiquent un gain de 22 kg ! Le nouveau capot est lui aussi allégé et présente deux larges écopes de refroidissement pour le moteur. La grille centrale du bouclier avant en nid d’abeilles, les ouies latérales de refroidissement pour les freins, le spoiler avant revu, la malle arrière allégée, le nouvel extracteur d’air et les rétroviseurs en carbone sont autant d’autres signes distinctifs. Si vous cherchez le nom 599 sur la carrosserie, arrêtez vos investigations, vous ne trouverez rien. Ferrari vous l’a expliqué : c’est une GTO, pas une 599…

Personne ne reste indifférent à la vue d’une Ferrari. Alors quand le constructeur annonce une nouveauté, c’est toujours l’effervescence. Et quand cette dernière-née promet d’être une quatre places à quatre roues motrices au look de break de chasse, c’est l’apocalypse chez les tifosis. En mars 2011, à l’occasion du Salon de Genève, Ferrari a dévoilé son dernier fleuron au grand public, la FF, acronyme de Ferrari Four. Si ce n’est pas la première fois qu’une Ferrari permet d’embarquer quatre personnes à bord, c’est la première fois qu’une transmission intégrale est disponible sur une Ferrari de série.

Les Ferrari 550 Maranello et 575 M avaient eu droit à un cabriolet confidentiel à la fin de leur carrière, c’est aujourd’hui au tour de la 599. L’avènement de cette version ouverte (« aperta ») est également l’ocasion pour Ferrari de célébrer les quatre-vingts ans de la maison Pininfarina, en évoquant le père (Sergio) et le fils (Andrea) par l’iitiale de leurs prénoms. Sous le capot, la belle abrite le même V12 6.0 de 670 ch que la 599 GTO. qui en fait d’ores et déjà le cabriolet le plus performant de la planète. Attention aux averses, en revanche : comme une Dodge Viper RT/10 ou une Lamborghini Murcielago Roadster, la SA Aperta n’offre dans cette éventualité qu’un carré de toile à déployer manuellement en dernier recours (et sans doute utilisable seulement à basse vitesse). En puriste, la SA Aperta marche donc sur les traces de la 550 Barchetta, pareillement équipée, plutôt que sur celles de la 575 Superamerica, qui proposait un toit en verre pivotant

Comme ses devancières, la berlinette 458 est déclinée en version ouverte. Mais, cultivant son originalité, elle troque la capote souple pour un toit rigide escamotable, faisant de ce Spider un véritable coupé-cabriolet. Le moteur en position centrale arrière ne laissant que peu de place, c’est un système inspiré de celui de la Superamerica qui a été retenu. Commandé électriquement, le toit pivote ainsi sur son axe arrière pour venir se ranger à plat sous un capot incluant les deux gros bossages qui prolongent les appuie-tête. Le dispositif est simple, léger et peu encombrant. Il n’a qu’un seul défaut : il ne permet plus d’admirer, comme sur la berlinette, les superbes culasses rouges du V8 à travers une bulle transparente. Ce que perd la vue, l’oreille le récupère toutefois, puisque, outre le plaisir d’entendre l’échappement s’exprimer plus librement, on goûte, grâce aux nouvelles écopes aménagées dans le capot pour assurer le refroidissement, à une sonorité d’admission plus présente.

La California commençait à prendre un peu de bouteille, elle qui est désormais la plus ancienne de la gamme Ferrari. Coté style, cette California millésime 2012 se contente de quelques subtiles retouches avec une grille de calandre argentée comme modification extérieure la plus importante. Les nouveautés les plus importantes sont invisibles au premier abord. Le V8 atmosphérique de 4,3 litres de cylindrée a droit à une cartographie électronique revue et un échappement modifié, il gagne 30 chevaux pour atteindre une puissance maximum de 490 chevaux pour 505 Nm de couple. Coté châssis, les ingénieurs ont voulu gagner quelques kilos, 30 au total par rapport à l’ancien modèle. De quoi gagner deux dixièmes de secondes sur l’exercice du 0 à 100 km/h, abattu en 3,8 secondes seulement. Ferrari proposera d’ailleurs le package « Handling Speciale » en option pour autoriser des performances encore meilleures en jouant sur les suspensions et l’amortissement.

Si l’arrivée d’une nouvelle Ferrari est toujours un événement, celle de la F12 marque l’histoire de la Scuderia : jamais une voiture de route aussi puissante n’avait été lancée par la marque italienne. A la différence de la récente et « intégrale » FF, la nouvelle diva transalpine se contente de roues arrière motrices. Cela ne l’empêche pas de se montrer très « facile » pour une utilisation urbaine. Mais une fois que l’environnement devient plus propice, que les douze cylindres donnent » de la voix, la belle commence à dévoiler son caractère et à décoiffer son propriétaire. Les vitesses de passage en courbe ne cessent d’augmenter au fil des kilomètres,tout comme le volume sonore des échappements, dont la mélodie hérisse les poils du régime de ralenti jusqu’à l’approche du rupteur, fixé à 8 700 tr/min.

La présentation d’une nouvelle Ferrari est toujours un événement sacré. Surtout lorsqu’il s’agit de la remplaçante de l’Enzo, une supercar qui descend en droite ligne des 288 GTO, F40 et F50 ! Un monstre sacré a été révélé à Genève, une voiture qui fera parler d’elle pour de longues décennies. L’exclusivité est garantie car seuls 499 exemplaires seront produits… Ce qui en fait toutefois une grosse centaine de plus par rapport à la McLaren P1, sa seule rivale ! Reste un nom ultra arrogant : LaFerrari… Ni plus, ni moins ! La grosse nouveauté, c’est l’apparition d’un groupe hybride. Que les aficionados se rassurent, un moteur V12 atmosphérique est toujours en place. D’une cylindrée de 6,2 litres, il délivre 800 chevaux ! Un moteur électrique lui vient en aide et ensemble, les deux moteurs délivrent 963 chevaux et 900 Nm de couple !

Ferrari ne modifie que très peu son look, les phares perdent leur forme en amande pour s’étirer verticalement, en forme de poire. La calandre est moins ovale, les prises d’air sont plus grandes. Le capot est modifié avec l’apparition de deux ouïes. Des ouïes qui se creusent également latéralement. Le grand changement pour cette California 2014, c’est le retour du moteur turbo. C’est la première fois depuis la F40 de 1987 que les italiens incorporent un moteur de ce style. Le bloc est un V8 3.8 litres inauguré par les Maserati Quattroporte et Ghibli. Le turbo augmente donc la puissance, passant de 560 chevaux à 7.500 trs/min contre 490 chevaux à 4.750 trs/min pour l’ancien 4.3 litres V8 atmosphérique.